Le ciel restera gris toute la journée.
Au matin, nous quittons les Fonds dela Hoegne en montant dans le bois. Nous poursuivons, tantôt en lisière, tantôt en campagne, puis arrivons près d'un gros bloc rocheux, le dolmen de Solwaster.
Nous franchissons plus tard le lit raviné d'un ruisseau sur une passerelle en rondins et serpentons dans un sous-bois. Nous suivons un lit asséché et parvenons jusqu'au fond sauvage d'un vallon où passe le ruisseau tumultueux de Statte. Nous arrivons aux rochers de Bilisse que nous remontons par une sente en lacets : point de vue sur le fond du vallon.
Au matin, nous quittons les Fonds de
Nous franchissons plus tard le lit raviné d'un ruisseau sur une passerelle en rondins et serpentons dans un sous-bois. Nous suivons un lit asséché et parvenons jusqu'au fond sauvage d'un vallon où passe le ruisseau tumultueux de Statte. Nous arrivons aux rochers de Bilisse que nous remontons par une sente en lacets : point de vue sur le fond du vallon.
Le sentier continue par des chemins de campagne, traverse des allées coupe-feu, franchit le ruisseau de la Sawe , rejoint ensuite la M.F. de Gospinal : passage à côté d'un chêne à sept troncs soudés à la base (massif des 7 frères).
On descend ensuite pour passer le ru de Dison sur un ponceau, et on remonte dans les prairies en franchissant plusieurs chicanes. Depuis le sommet, on rejoint par une route goudronnée le hameau de Charneux. On se dirige ensuite vers un vallon qui s’abaisse le long d'un ruisseau. Le GR rejoint l'ancien moulin de Jalhay, passe entre les bâtiments et retrouve à nouveau la Hoegne. Il la franchit sur une passerelle en béton au lieu-dit « Trou Colas », puis continue au fond de la vallée. Un vieux pont métallique enjambe à nouveau la rivière. Le sentier traverse le hameau de Neufmartin, emprunte une route asphaltée et rejoint Polleur : un des plus vieux villages de la région, sur les bords de la Hoegne.
On traverse le village puis, passant sous un imposant viaduc autoroutier, on grimpe par un chemin empierré jusqu'à un pavillon forestier. On poursuit dans la forêt du Staneux pendant plusieurs kilomètres. Depuis une hauteur au pied d'un beau hêtre isolé, le sentier descend alors en direction du chêne de la Vierge et atteint l'étang du Chawion. On traverse la digue de l'étang, on remonte le vallon.
Un escalier de bois enjambe une clôture, et l'on s’élève par un chemin caillouteux vers un abri pour pique-nique. Une large avenue forestière nous amène sur la colline qui domine la ville de Spa. On longe un parcours-santé puis un cimetière et on débouche à l'arrière d'un centre de vacances.
Epuisée par ces deux longues journées de marche, Viviane m'attend sur un banc.
Je descends par un chemin en lacets la colline boisée qui surplombe la ville. Le sentier atterrit dans un parc public, et je me retrouve brusquement au centre de Spa.
La « Perle des Ardennes », centre touristique important, est célèbre par ses forêts et ses pouhons, sources naturellement gazeuses. C'est une station de séjour d'été très animée, et de sports d'hiver avec pistes de ski.
Je retrouve le Trafic en ville et remonte sur la colline pour charger Viviane. Nous recherchons un endroit pour passer la soirée. Non loin de Spa, dans un renfoncement sous un bosquet, nous mangeons et dormons dans la camionnette, pour repartir le lendemain.
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