13 février 2022

Mercredi 8 avril 1992 : Kanne - Lanaken.

Le chemin continue le long de la frontière et, au bout d'un kilomètre, pénètre aux PAYS-BAS.
Le GR nous mène sur les collines au sud de Maastricht et se transforme peu à peu en une allée bien entretenue qui serpente entre bosquets et pelouses d'une vaste aire de promenade et de loisirs. Au point culminant de ce parc, nous perdons la trace du GR qui contourne la localité. Nous continuons tout droit et pénétrons dans Maastricht.
La plus ancienne cité néerlandaise a du charme, avec son architecture, ses maisons aux petites briques rouges, ses remparts et ses cafés où l'on entend toutes les langues d'Europe.
Mais nous n'en profitons guère. Pressés de retrouver notre sentier, nous traversons la ville au pas de charge en nous dirigeant vers la sortie ouest.
Nous retrouvons les marques blanches et rouges sur la N2 vers les dernières maisons de l'agglomération. Nous prenons à droite vers un lotissement que nous longeons. Une fois passés les derniers immeubles, nous nous retrouvons en BELGIQUE, dans un no man's land étroit entre la frontière des Pays-Bas et le canal Albert. Nous nous arrêtons sur une butte en friche pour casser la croûte.
Puis nous suivons une morne digue le long du canal Albert pendant quelques kilomètres. Au confluent avec un autre canal, nous continuons tout droit, longeant une zone industrielle et portuaire. Traversant ce canal sur une passerelle, nous pénétrons vers 15h dans la ville belge de Lanaken.

Je pars en stop puis en autobus (en passant par Liège) jusqu'à Micheroux, où nous avions laissé le Trafic.

Je suis de retour à 18h20 à Lanaken où m'attend Viviane dans un café. Nous mangeons dans une « friture ».

Nous allons plus tard passer la nuit dans la camionnette en forêt, non loin de là.

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