13 février 2022

Vendredi 12 septembre 1997 : Tour de Steenenbaak - bac de Rozenburg.

Le matin, quand nous quittons le camping, il n'y a personne pour nous faire payer.
Nous retournons à la tour de Steenenbaak où Viviane va m'attendre au bord de l'eau, derrière le café (fermé). J'effectue la navette Trafic-vélo.

Nous empruntons une piste cyclable sur une digue qui longe, au bord de l'eau, des espaces verts bien entretenus et, du côté droit par contre, des polders cultivés en dessous du niveau de la mer. Le soleil fait des apparitions de plus en plus nombreuses. Nous nous dirigeons vers Brielle.
Près des habitations du bord de la digue, des arbustes aux gros fruits rouges attirent l’œil. Ce sont des arbousiers ou « arbres à fraises ». Nous descendons de la digue, nous longeons les murs d'enceinte et entrons dans la ville, à hauteur du port de plaisance.
Brielle est une magnifique petite ville fortifiée, entourée de remparts  et de bastions, encerclée par des fossés en eau, jadis place stratégique.
Le sentier monte sur le mur d'enceinte nord et chemine sous les arbres, sur les fortifications. Il pénètre alors dans la ville et la traverse en y effectuant une boucle.



Nous nous arrêtons dans un restaurant au centre-ville et y déjeunons.
Ensuite le GR nous ramène au bord du port de plaisance puis rejoint les enceintes du côté est. On sort de la ville par la Kaaipoort, on enjambe un fossé et on rejoint un bastion isolé au milieu de l'eau. Le chemin longe ensuite les fossés, rejoint une digue qui s'éloigne de la ville. On emprunte alors une piste cyclable qui traverse des espaces verts et retrouve les bords de la Brielse Meer. Puis on bifurque en suivant un canal d'irrigation à travers champs : un héron perché sur un piquet nous surveille imperturbablement.


On franchit alors le bras de mer sur un chemin piéton parallèle à la route. On prend pied sur la bande de terre qui s'étend entre la Brielse Meer et le Hartelkanaal.
Nous y retrouvons le Trafic, avec lequel nous allons continuer un parcours routier qui serait totalement inintéressant à pied. Nous franchissons un second pont, au-dessus du canal. Nous atteignons la zone de l'Europort, à la sortie du port de Rotterdam, extension de bassins creusés en 1970 près de la Mer du Nord, accessible à des pétroliers de 365 000 tonnes.
Parallèlement à un grand axe de circulation, au bord de raffineries de pétrole, on se dirige vers un troisième pont sur le Calandkanaal. On arrive alors aux abords de Rozenburg, agglomération située au débouché du port de Rotterdam.
Le port de Rotterdam : premier port du monde, à l'estuaire de la Meuse et du Rhin, dans un enchevêtrement  de canaux et de bassins, avec un débouché artificiel vers la Mer du Nord par la Nouvelle Voie Maritime (Nieuwe Waterweg) et l'Europoort.
Nous remontons le canal vers le nord pendant un kilomètre. Puis le GR bifurque à droite.

J'emprunte seul à pied un chemin qui descend dans un petit vallon à travers des prés. On se croirait presque dans la nature ; mais le GR rejoint vite une rue et un terrain de sport. Il remonte en face par un petit chemin sous forêt, gagne la digue qui borde l'estuaire de la Meuse puis emprunte la piste cyclable pour rejoindre l'embarcadère du bac de Rozenburg.
La pluie se met à tomber lorsque j'arrive au Trafic.

Le soir, nous allons à Brielle faire quelques courses. Nous entrons dans une crèmerie pour acheter du fromage. Voyant que nous venons de France, le commerçant nous propose sa gamme variée de fromages français. Eh bien, non, nous voulons du fromage néerlandais ! Le fromager cache mal son étonnement…
Nous retournons nous installer  au même camping qu'hier : Kruiningergors. Puisque c'est gratuit !

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