13 février 2022

Mercredi 13 avril 1988 : Gilsdorf - Stolzembourg.

Au matin le soleil est revenu, mais il fait froid.
Nous reprenons notre sentier et montons au Bettendorfer Bierg (carrières de calcaire coquillier). Nous poursuivons par la forêt et à travers champs, dans un paysage de collines aux coupes arrondies et aux pentes allongées : zone de transition entre le Gutland (« Bon pays ») aux sols fertiles, et le massif ardennais.
Des lièvres courent dans les champs.
Arrivés sur une petite route où le vent nous gèle les oreilles, nous descendons vers le sanctuaire du Marxberg (chapelle gothique avec un ermitage attenant) et nous rejoignons la vallée de l'Our, rivière frontière avec la R.F.A.
Important changement géologique : on quitte le domaine sédimentaire de l'ère secondaire, bordure du Bassin parisien, pour atteindre des formations schisteuses de l'ère primaire.
Nous traversons Bettel ; puis nous suivons le tracé d'une ligne de chemin de fer désaffectée, aménagée en piste cyclable, au-dessus de l'Our. Nous nous arrêtons pour manger tout en faisant sécher la tente.
Après quoi, on rejoint Vianden. Arrivés en ville, nous nous installons dans un café. Mais il est encore tôt…

Je retrouve la voiture que j'emmène à Stolzembourg pendant que Viviane m’attend. Je reviens en auto-stop.

Nous reprenons notre chemin à 15h, laissons sur la droite le remarquable château féodal. Passant sous les câbles du télésiège, nous abordons le massif ardennais : l'Ardenne luxembourgeoise ou Oesling, nom donné aux terres incultes du nord du Luxembourg. Le sentier va suivre peu ou prou la vallée de l'Our, encaissée, sinueuse et boisée.
Nous montons par un sentier raide jusqu'à un kiosque en bois, le « Pavillon » : point de vue sur la vallée de l'Our. On rejoint la chapelle « Bildchen » puis on plonge vers la vallée jusqu’aux turbines de l'usine hydroélectrique de Vianden. On grimpe à nouveau en pente raide jusqu'au bassin supérieur de l'usine hydroélectrique. On longe ce bassin d’où l’on a une vue panoramique.

Par un sentier en forêt puis par un chemin rural, on descend dans la vallée de l'Our jusqu'à Stolzembourg, village-rue coincé entre la montagne et la rivière, où l'on arrive, fatigués, à 18h30.

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